Vélo

Tou­jours dans mon idée de me ren­dre à Bangkok à pied ou à vélo. Paysage de désor­dre devant, obsta­cles sans compte, silence et volon­té, défaite du social, exhausse­ment. J’y reviens comme je pré­pare ce soir, à Agrabuey, mon vélo de ran­don­née pour gag­n­er Madrid en trois jours (je prends un avion pour la Suisse) — il y près de cinq cent kilo­mètres. Cela n’est rien; depuis mai, je suis en con­tact avec les organ­isa­teurs de la Transpyrénéenne. Routes aléa­toires, chemins, le tout sur 1500 km, un dénivelé fou… Le vain­queur met trois jours. Hier au bar, avalant du vin Somon­tano, les jeunes guides me dis­aient qu’en octo­bre un can­di­dat était passé par le vil­lage. Il arrivait de Biar­ritz, met­tait pied à terre pour le pre­mière fois. Il a fumé un cig­a­rette, Mari-Luz lui a servi un café dou­ble. Sta­tion de quelques min­utes, il est reparti.