Franco 4

“Pasoli­ni reprochait égale­ment à la jeunesse “antifas­ciste” de men­er une lutte de retard: celle-ci s’in­surgeait con­tre un sys­tème poli­tique mort il y a trois décen­nies et ne voy­ait pas celui, ô com­bi­en plus vénéneux [allu­sion à la con­som­ma­tion; aujour­d’hui, on dirait, la tech­nocratie, les psy­chopou­voirs, la gou­ver­nance, le neu­ro-con­trôle, etc.] qui pre­nait l’époque à la gorge. Un “antifas­cisme de tout con­fort et de tout repos”, en somme, qui fiche des coups de pied à un cadavre. Sur Pier Pao­lo Pasoli­ni, Max Leroy, revue Ballast.