“Pasolini reprochait également à la jeunesse “antifasciste” de mener une lutte de retard: celle-ci s’insurgeait contre un système politique mort il y a trois décennies et ne voyait pas celui, ô combien plus vénéneux [allusion à la consommation; aujourd’hui, on dirait, la technocratie, les psychopouvoirs, la gouvernance, le neuro-contrôle, etc.] qui prenait l’époque à la gorge. Un “antifascisme de tout confort et de tout repos”, en somme, qui fiche des coups de pied à un cadavre. Sur Pier Paolo Pasolini, Max Leroy, revue Ballast.