D’accord, je veux bien. Energie partout, partout continuité, ainsi que me l’expliquait hier P. A quoi j’objectais après avoir dit deux fois “oui” que cela ne disait rien du parage de ce qui seul, quand bien même l’on professerait que ces interrogations métaphysiques sont déclenchées par l’angoisse naturelle du vivant, compte: le moi, la conscience, l’individualité. Et je me retenais devant la forte émotion de l’interlocuteur de déclarer que dans le fond je ne tenais à la vie que par ces trois éléments miens et qui tout entier me délimitent, et qu’une fois effacé les éléments de fixation personnelle, je ne voyais pas d’inconvénient à retourner à une soupe primordiale, mais aussi que rien alors n’importait plus, ni la continuité ni l’énergie.