Quand je suis libéré des problèmes inessentiels (partant du principe que je me suis départi de la plupart, méthodiquement, par rupture et aménagement, il y a cinq ans déjà), effacés par des actes minuscules et humiliants, téléphoner, écrire, demander, répondre, payer, confirmer, ces devoirs techniciens encore incontournables (pour obtention des contreparties qui nous étranglent : avoir de l’eau, la téléphonie et l’électricité, le droit d’être rançonné par les supermarchés, un moteur ou des moteurs afin de rejoindre les centrales d’achat, de santé, d’administration…) qu’impliquent le dispositif de masse, je retrouve l’assurance que menaçait, que vouait au déséquilibre ces forces intégrées au dispositif, moyens de jugulation qui aliènent avec la plus grande efficace l’esprit, car, désormais, je ressens physiquement l’obligation d’avoir à me commettre sous un règlement, avec des interlocuteurs nommés aux offices, voix ou chairs inconnues, autant de pouvoirs individuels qui repoussent, désindividualisent, et catégorient ici et là, selon la carte perforée, au nom d’un maître, ce maudit pouvoir invisible, dont les unités vivantes les mieux économiquement viables et complices ne diraient pas, même ivres mortes, qu’ils est ce que le schéma humain a produit de plus néfaste, une incarnation de l’arbitraire, une faiblesse faite force, une faiblesse dévolue à la tâche unique d’araser la personne et de détruire la simplicité de la vie.