Plus qu’il ne faut, Maurice G. Dantec invoque le Christ. A ses yeux, schéma augural. Qui fut et sera. Mais c’est Jésus qui est révolutionnaire. C’est l’amour qui renverse l’ordre. L’anarchie fondatrice qui inspire le pèlerinage de ce va-nu-pieds. Un type comme un autre qui au lieu de fixer la terre et ses légumes, c’est à dire la production et ses rapports, s’intéresse au ciel et au vide, c’est à dire à “cette chose que je suis” — à la façon des Grec majeurs, avec en sus la folie juive. La crucifixion, c’est l’avènement de l’Eglise, donc de la politique. Le retour de Marchands du Temple.