Clair-obscur

Moments où l’on croit savoir, ne pas savoir; moments de mon­tée du sens soudain con­trastés par une com­plète atonie; puis à nou­veau, un sché­ma d’év­i­dence: la rai­son éclaire les dif­fi­cultés, soulève l’en­t­hou­si­asme. Pas de meilleure lec­ture — qua­si médi­cale — de cette cycloth­imie que les let­tres de Niet­zsche envoyées de Sils-Maria. A la fin de la journée de tra­vail, entre la rédac­tion de l’Eter­nel retour et le pro­jet de Zarathous­tra, le philosophe se rend à l’hô­tel Eddel­weiss dans l’e­spoir de dis­cuter ses idées avec les hôtes de pas­sage. On le retrou­ve seul, sur le chemin, dia­loguant entre doutes et con­vic­tions, illu­mi­na­tion et défaite.