Incendie à la ferme

Je skie sur l’herbe. En bas de la pente appa­raît la ferme famil­iale. La porte est ouverte, la lumière allumée. J’ap­pelle. Il n’y a per­son­ne. L’in­cendie démarre. Le feu prend à l’ex­térieur. La façade de bois s’embrase. “Quer faut-il sauver en pareil cas?”, me dis-je. Je ne trou­ve pas. “Tu t’es pré­paré à ces risques, tu dois savoir!” Je me pré­cip­ite dans l’escalier, cherche les liasses de bil­lets cachées sous les piles d’habits, dans l’ar­moire de pin. Je trou­ve les sachets de vrenelis. Du salon, j’apelle les sec­ours au 112. Deux agents vien­nent. Il regar­dent les flammes. Deman­dent mon iden­tité.
-Mais ça brûle, c’est urgent!
-Oui, oui, on voit ça! En atten­dant, pré­parez-nous un café!
Je cours dans le jardin, creuse la terre, j’en­fouis les pièces d’or. De la mon­tagne enneigée déboulent trois camions de pom­pi­er rouges.
-Il sont beaux ces nou­veaux mod­èles, com­mentent les agents, mais est-ce qu’ils vien­nent ici?