Fin juillet

Les derniers Flo­rentins paressent sur les bancs, à l’om­bre des cor­nich­es, dans les parcs. Les autres ont quit­té la ville. Chaque fois que je pose la ques­tion, on me répond : je vais à la mer. Tout de même, la sen­sa­tion est étrange. Hier soir, comme je reve­nais du club de sport, j’avais l’im­pres­sion de cir­culer à tra­vers un désert urbain, dans une atmo­sphère de dimanche. Tout à l’heure, nous irons en ville, près du Vieux Pont, boire avec des amis sur les berges de l’Arno. Y aura-t-il des touristes? Des mil­liers, bien sûr, en cohorte, les long des trot­toirs bom­bés. Mais il y aura aus­si des vides, une foule cadencée, l’ab­sence des habi­tants ital­iens, par­tis au frais, les autres retranchés dans les Trat­to­rias ou cachés dans les parcs.