Ls.

Caché à Lau­sanne, dans l’ar­rière-bou­tique. Chaud dedans, dehors et devant. Nour­ri­t­ure de cos­mo­naute prise au super­marché de l’autre côté de la rue. Mal de ven­tre. A la pause de midi, en ras­ant les murs, la poste où je tire de l’ar­gent puis chez mon ami arabe qui me dis­tribue des bil­lets européens (meilleur cours depuis trois ans). Lui, au fond de son aquar­i­um sécurisé, moi le pied sur le con­duit sou­ple d’air frais, à m’éponger, à compter. Nous par­lons embouteil­lages, aéro­port, vacances, nous par­lons. Retour par les souter­rains de la gare où j’ob­tiens une bouteille d’eau pub­lic­i­taire puis un thé glacé pub­lic­i­taire, et enfin, sur le boule­vard de Grancy, une bois­son iso­tonique pub­lic­i­taire et, après bavardage avec la gamine en jupe mar­ket­ing, un accès gra­tu­it pour un jour d’en­traîne­ment au club de fit­ness. Au lieu de quoi, je ren­tre dans l’ar­rière-bou­tique et regarde en caleçons, des cours­es de voiture sur vidéo tan­dis que Gala éla­bore un pro­gramme com­pliqué de trois jours en cher­chant à quel moment elle pour­ra se laver les cheveux.