Berges de sable blond sur la Dniepr. Elles viennent de la forêt épaisse, vont jusqu’au fleuve. Au milieu de la nappe d’eau, si vaste qu’elle se confond avec un lac, le bateau à deux niveaux, de la taille des embarcations du Léman, semble perdu. Il amorce un arc de cercle, tourne sans manoeuvre. D’un pont massif, des sauts à l’élastique. Sur la colline, la statue de la Mère-patrie, soixante-deux mètres d’acier.