Libération

Les femmes voulaient leur lib­erté. Elles l’ob­ti­en­nent, elles l’ont. Lib­erté qui con­siste prin­ci­pale­ment à tra­vailler comme des hommes, s’en­nuy­er au tra­vail comme des hommes, êtres admin­istrées abstraite­ment comme les hommes et obéir à une hiérar­chie pro­fes­sion­nelle toute mas­cu­line qui le resterait quand bien même la majorité des posi­tions seraient occupées par des femmes. Le salaire de ce tra­vail libéré? D’abord,  pay­er la hiérar­chie d’E­tat. Et dans la vie des corps, du sym­bole, des esprits, du moral, la famille n’est plus qu’une réu­nion ponctuelle, sur ren­dez-vous, après le tra­vail. Vide que vam­pirisent avec l’ap­pui et l’aide financiers des gou­verne­ments des prim­i­tifs du tiers-monde, pour l’essen­tiel des Africains, qui fuient leur poubelle nationale — qui ne la fuirait ? — et pour lesquels tout vaut mieux que cela (cette poubelle qu’ils ont créée), c’est dire que tout vaut. Je note cela, car j’é­tais il y a quelques jours à Lat Kradang, quarti­er de la périphérie de Suvarn­ab­hu­mi, l’aéro­port de Bangkok, lieu de tran­sit des touristes qui sil­lon­nent l’Asie du Sud-est. Que voit-on? Des hommes blancs de tous les âges, solides, argen­tés, et heureux, heureux enfin car libérés. Ils respirent! Des hommes que l’on a méprisé et con­traint. Ils pren­nent femme et amis ici et, sen­ti­ment qu’ils avaient oublié, ils respirent! Hommes blancs en fuite, qui se demandaient si un jour ils retrou­veraient leur souf­fle. Hommes blancs que l’on rem­place, que les gou­verne­ments rem­pla­cent, aux frais des hommes blancs, dans leur société, dans la société que leurs ancêtres blancs ont bâti, par des éner­gumènes d’im­por­ta­tion, sans langue, sans cul­ture, sans esprit, avec reli­gion, une reli­gion de niveau totémique, absol­u­ment inféodés et prêts à jouer le rôle d’esclaves économiques et sex­uels auprès des femmes libérées d’Occident.