Le Sexe

Ravis­sante femme. Hélas trem­pée dans un pot d’en­cre. Bras, cuiss­es et dos bar­i­olés. Moulée comme les déess­es de la stat­u­aire clas­sique. Ne man­quent que les seins. Poitrine peu rebondie. Mais les fess­es: un chef-d’oeu­vre de la nature. Et plus que tout, la grâce. Une façon de se mou­voir, de hauss­er les sour­cils, de fix­er, de s’é­ten­dre, d’on­d­uler. Jamais les femmes ne sauront à quel point  cette grâce déployée à la fois émeut et angoisse, c’est à dire porte à l’acmé le désir et aus­sitôt le frus­tre, bref, à quel point pour l’homme cette dimen­sion sur­na­turelle dans cer­taines par­ties de la nature est douloureuse.