Dons

Beau­coup aimé décou­vrir dans un couloir de l’hôpital de Lau­sanne une étagère de livres à con­sul­ter, échang­er ou, comme dit la pan­car­te d’in­for­ma­tion, garder. J’ai choisi un José Caba­n­is, déjà lu mais excel­lent, Les jardins de la nuit, lequel a aus­sitôt acquis dans ma poche par la grâce du hasard une valeur sym­bol­ique. Le lende­main, je suis à Châ­tel-Saint-Denis. Là encore, dans un endroit moins désigné, le park­ing munic­i­pal, je trou­ve une boîte à livres. Cette fois j’emporte Demain les chiens de C. Simak, roman culte des futurs posthu­man­istes dans les années 1980.