De la minorité

Les homo­sex­uels? Et alors? Les ska­teurs? Les acro­bates? Moins nom­breux? Soit! Et les pro­prié­taires de chiens? Les cyclistes? Plus nom­breux. Ce qui nuit au règne de la majorité selon le principe de nos con­sti­tu­tions démoc­ra­tiques défait la lib­erté. “La” lib­erté au sin­guli­er, pas “les” lib­ertés. Le pluriel  est anti-démoc­ra­tique. La divi­sion par le nom­bre le plus petit ne prof­ite, jamais ne prof­it­era, qu’au pou­voir, c’est à dire à l’ex­cès de quelques-uns.