Réveillé au milieu de la nuit, l’esprit clair, imaginant des dialogues entre des pincettes à linge, la manière de les filmer, de les mettre en scène. Si bien qu’au bout d’une heure je riais tout seul, doutant si je n’allais pas me relever pour noter car il arrive que ces idées venues soudain et sans effort se fondent avec le sommeil et se perdent. Pas cette fois : retrouvé pour l’essentiel mes personnages, leurs mouvements, caractère et propos. Travail à commencer bientôt ; mais d’abord je veux être rassuré sur la publication de l’essai sur le posthumanisme, ce qui est loin d’être le cas puisqu’on me dit à Paris que le sujet est passionnant mais devrait épouser une forme plus aboutie pour tenir le lecteur en haleine (à quoi je réponds que la forme du raisonnement est le raisonnement lui-même).