Note du Journal de Miguel Torga, datée du 29 septembre 1950, il est à Lausanne:
“Ces gens finalement, ne doivent pas être heureux. En y regardent de près et avec attention, on observe une sorte d’amertume pétrifiée sur chaque regard. La mécanique sociale fonctionne parfaitement, comme un chronomètre. Reste à savoir si, dans chaque pièce du mécanisme il n’y a pas une nostalgie anarchique et cachée, un cri de révolte étouffé.
Peut-être est-ce une impression personnelle. Mais il viendra un jour, je crois, où sera nécessaire une psychanalyse collective de ce peuple, une radiographie en série de toutes ces vies. Libéré de son geste mécanique et conventionnel, le coucou aura enfin la possibilité de se défouler. De raconter comment, pendant si longtemps, il apus supporter la solitude, au fon du boîtier de l’horloge…”