Comique

Afin de ren­dre la vie plus sym­pa­thique, ils ponctuent leur con­ver­sa­tion de rires. Cela ne les fait pas plus comiques mais plus rieurs. Lorsque le mécan­isme est entraîné, ils s’esclaf­fent com­pul­sive­ment, avant et après la phrase. Cette semaine, en Suisse, j’ai observé que le tic se répandait. Nous avions les rires automa­tiques des séries améri­caines. Elles inver­saient le rap­port entre le comique et son effet; désor­mais, nous avons le spec­ta­cle de soi. J’imag­ine que la nou­velle manière n’est pas sans rap­port avec le tra­vail des stu­dios de télévision.