Anniversaire

Soleil radieux pour le jour de mon anniver­saire. Com­mencé à cette occa­sion un nou­veau livre. J’écris sur le toit, par­mi les per­ro­quets. Rédigé au fil de la plume, le texte est bavard : point d’accroche, un vil­lage de mon­tagne dans un trou, une fab­rique d’eaux minérales. Et un vis­i­teur trou­vé ven­tre con­tre terre au milieu d’un aplat de carottes. Je m’amuse. Ensuite, vélo sur la plage, pen­dant les heures calmes, celles dont prof­i­tent les pêcheurs. Sur la plate­forme qui ferme la digue, il y en a deux aujourd’hui, équipés avec pulls, glacières, chais­es longues, radios en sour­dine et les femmes qui bronzent der­rière le rocher, à qui ils racon­tent, après chaque lancer (pas remar­qué de pris­es) leurs ten­ta­tives. De mon côté, pro­gramme habituel, pom­pes, squats, sauts de grenouille, planche et shad­ow. Bonne nou­velle, nous n’irons pas au restau­rant ce soir ; je red­outais la corvée : pren­dre le taxi pour déguster une cui­sine dont nous ne savons pas même si elle sera de luxe. Ajou­tons que je suis dif­fi­cile, j’ai peu de goût pour ces échan­til­lons de plat que l’on nomme « nou­velle cui­sine » et sor­ti de cette option spec­tac­u­laire les Andalous ne savent que le com­mun, fri­t­ures et soupes grass­es. Aus­si avons-nous fait des achats. Gua­camole de la région (mélangé avec de l’oignon frais) et faux caviar, poulet gros sel aux légumes, chèvre et camem­bert, tarte tatin. Bière mex­i­caine et cidre basque à l’apéritif, un Rio­ja Coto de Imaz 2011 pour la viande.