Essai sur le posthumanisme (fin)

Mis un point final au texte. Avec ces derniers jours, des motifs d’é­ton­nement. L’in­tu­ition qui ori­en­tait mes recherch­es sur les rap­ports entre cyberné­tique, post-libéral­isme et mon­di­al­i­sa­tion a trou­vé plus d’une fois sa con­fir­ma­tion. D’abord avec le con­tenu des pre­mière con­férences Macy à par­tir de 1946. Les sci­en­tifiques qui assis­tent aux réu­nions de 1946 s’in­spirent de l’é­tude sta­tis­tique d’Adorno sur La per­son­nal­ité autori­taire pour éla­bor­er un pro­gramme de con­trôle du com­porte­ment (mon héros de l’Ecole de Franc­fort, pour­fend­eur dans ses Min­i­ma moralia de l’Amérique total­i­taire, appa­raît ici sous un jour bien som­bre). Puis dans les années 1960, Ted Kaczyn­s­ki, le futur Unabomber, alors élève math­é­mati­cien à Har­ward qui ser­vait de cobaye à la CIA pour ses expéri­ences au LSD25. Mur­ray filme et enreg­istre toutes les séances de lab­o­ra­toire. Or, toute les archives ont été détru­ites. Quant au dis­cours poli­tique de ce com­porte­men­tal­iste, il ferait penser à de la mau­vais sci­ence-fic­tion s’il n’é­tait cau­tion­né par Wash­ing­ton. Par exem­ple quand il établit que les Etats-unis sont le mod­èle unique auquel devront dans le futur se con­former les sociétés terrestres.