Essai sur le posthumanisme 6

Deux, trois, qua­tre heures par jour occupé aux cor­rec­tions. Toute l’af­faire est de pass­er de l’in­tu­ition à l’ar­gu­men­taire sans don­ner le sen­ti­ment au lecteur que l’on pra­tique le rac­cour­ci. Je sais ce que je veux dire; ou du moins, je crois le savoir — ce qui est fort dif­férent. Je crois que la cyberné­tique en tant que mod­èle de pen­sée inspire à la fois les héri­tiers des l’é­cole libérale autrichi­enne qui prô­nent aujour­d’hui une organ­i­sa­tion économique de la société et les trans-et posthu­man­istes qui, réduisant à une seule caté­gorie l’an­i­mal, l’homme et la machine, prô­nent la trans­for­ma­tion arte­factuelle du vivant. De cette croy­ance fondée sur une intu­ition, il faut déduire des argu­ment solides et com­préhen­si­bles. Puis don­ner au texte assez de style pour balad­er le lecteur à tra­vers les méan­dres du discours.