Ces derniers jours, j’ai croisé plusieurs fois dans les rues de Florence des passants qui portaient un drapeau sur le dos. Or, il n’y avait ni match de football ni rassemblement de croyants. D’abord, un jeune, le dos couvert du drapeau espagnol, puis à la gare, deux messieurs en costume enveloppés dans des drapeaux de l’Union européenne (à ne pas confondre avec le drapeau de l’Europe, qui n’existe pas); enfin, une vielle dame affublé du drapeau italien. Ces gens-là se promènent avec leur morceau de tissu noué au cou, donnant à voir lorsqu’on vient par derrière la forme d’un scarabée cheminant dans la lumière.