Après plusieurs années, je reprends la lecture de Gide. L’élégance de la langue, la sobriété associée à la finesse des sentiments créé un effet rare de beauté. Ainsi dans La porte étroite: “Un soir que je m’attardais à lire, étendu sur le gazon à l’ombre d’un des grands hêtres pourpres, séparé de l’allée aux fleurs simplement par la haie de lauriers qui empêchait les regards, point les voix, j’entendis Alissa et mon oncle.”