Epuisement

Peut-être met­tons-nous volon­taire­ment, sous l’ef­fet de l’épuise­ment men­tal, notre civil­i­sa­tion d’Oc­ci­dent en dan­ger. Ce serait alors un pari sur l’ef­fet aléa­toire de la redis­tri­b­u­tion des principes et des rôles. Les déplace­ments de pop­u­la­tions périphériques vers nos cen­tres pour­raient — par exem­ple — provo­quer une bifur­ca­tion n’eussent-elles été, ces pop­u­la­tions, depuis la con­quête blanche, sous dom­i­na­tion sym­bol­ique et donc adéquate­ment décervelées. Dans l’é­tat, ces déplace­ments aug­mentent la charge d’en­tropie. Mais la bifur­ca­tion peut être indi­recte: sur la base d’un chaos gran­dis­sant, on peut imag­in­er la sur­v­enue de volon­tés de maîtrise ser­vant de nou­veau point de départ.