Autre

Gala me dit sans cesse — à dis­tance, n’ayant pas le plaisir de par­ler avec elle de vive voix  — “nous sommes la généra­tion sac­ri­fiée, celle qui doit s’adapter au nou­v­el appareil­lage élec­tron­ique de l’ex­is­tence”. Elle en a con­tre la mul­ti­pli­ca­tion des dis­posi­tifs de médi­ati­sa­tion. D’ac­cord. Cepen­dant, plus j’y pense, plus je me dis qu’elle décrit l’ex­i­gence imposée à sa généra­tion, celle qui est née dans l’après-guerre. Pour moi, le sen­ti­ment serait plutôt : nous sommes les pre­miers à sen­tir qu’au­cune des solu­tions résul­tant de la com­bi­na­toire ter­restre peut suf­fire pour l’avenir et qu’il va donc fal­loir trou­ver autre lieu, autre chose, autre idée.