File d’attente de la caisse de supermarché hier à Puente (jamais plus de une ou deux personnes), j’ai soudain l’image d’attentes similaires, le matin, après une nuit à poser des affiches dans Genève ou une fête finissant à l’aube, à l’époque où je vivais avec Olofso dans le quat de Roche. Considérant toutes choses autour de la caisse, tapis roulant, présentoir à chewing-gums, caddies pleins, portemonnaies des dames, vitres coulissantes, blouse orange de la vendeuse de fleurs, chiens attachés, trafic au feu, sur le carrefour des Eaux-vives, “quelle blague!”. Sauf que, moins il y a de gens pour penser ainsi, moins elle est drôle.