Religion

Pour par­ler, en ces jours d’é­tudes et de réflex­ion sur la cat­a­stro­phe humaine que représente le post-libéral­isme, comme les philosophes ana­ly­tiques, lesquels m’a­ga­cent depuis que je me suis intéressé il y a trente ans à Wittgen­stein (ou plutôt, que l’on a cher­ché à m’y intéress­er au nom du pro­gramme mon­di­al anglo-sax­on), que je dise “com­pren­dre ce que nous visons comme offen­sive con­tre la rai­son me ras­sure” ou “croire com­pren­dre ce que nous vivons comme offen­sive con­tre rai­son me ras­sure” revient au même quant à l’ef­fet : un sen­ti­ment de sat­is­fac­tion et de con­trôle. Mais cette sim­i­lar­ité de l’ef­fet implique qu’avec la philoso­phie on est encore et tou­jours en reli­gion, la nature des posi­tions intel­lectuelles rel­e­vant tout au plus de degrés dans la cré­dulité. Houelle­becq paraît alors tout jus­ti­fié de dire, “l’Is­lam est quand même la reli­gion la plus con”. Il fait j’imag­ine référence à la loi (enfin, la Loi), chez ces fidèles au rit­uel mécanique qui sont aujour­d’hui dans la même sit­u­a­tion que nous autres Occi­den­taux au VIème siè­cle AV‑J.C. quand la loi (civile cette fois) n’ex­is­tait qu’en tant que loi réc­itée par un lecteur. Car si leur Loi est écrite, ils sont sans pos­si­bil­ité de véri­fi­ca­tion étant admis que la majorité des musul­mans, pour des raisons de langue, n’ont pas l’in­tel­li­gi­bil­ité du texte fondateur.