Devant le Parthénon, cette Asiatique, marchande à la sauvette qui présentait des huiles miniatures. Comme nous nous approchons, elle nous explique (en Français, probablement est-elle vietnamienne ou cambodgienne) qu’avec son mari, chaque matin, elle part à la recherche de bois flotté. Et de nous démontrer en amateur passionnée les avantages de ce support où elle pose ses touches de couleur afin de reproduire à l’intention des touristes les ruines de la citadelle.
-Hélas, il est de plus en plus difficile de trouver du bois flotté…
Commentaire que je m’adressais à moi-même tandis qu’elle vantait les qualités du support, cherchant quel cours d’eau elle pouvait bien arpenter dans cette capitale bétonnée. Aplo et moi, gagnés par l’enthousiasme, parcourons les huiles et disputons de leurs mérites cependant que la peintre demeure là, un sourire étale sur la face, ne prononçant pas un mot pour encourager l’achat, le prix de ses oeuvres étant par ailleurs dérisoire.