Le bar où nous avons rendez-vous se trouve dans la rue centrale. Il n’y a qu’une table occupée, la leur. Dix personnes, j’en connais trois. Avantage, le silence n’est pas de ce pays, les Espagnols parlent. Sauf que — le temps de boire une choppe, ils se lèvent. Demain ils travaillent (c’est un fait). Chacun s’embrasse et file sa direction. Il pleut. Je propose. Nous marchons le long de la citadelle. Menela prenant place dans ma voiture (elle qui tenait à retourner au plus vite à Agrabuey dimanche pour acheter une savon au calendula fabriqué par une néo-rurale):
- Elle sent bon ta voiture. Elle est neuve?