La rue au village, où rarement il y a des voitures, où jamais il n’en passe, n’offre pas le même rapport qu’en ville; elle est extérieure, mais si peu. Elle ouvre sur les foyers. Dès lors, elle appartient aux voisins. Son usage est une affaire sérieuse, impliquant regard et bienveillance. Ainsi, à la moindre anicroche, l’un d’entre nous voit et s’il y a lieu, intervient. Un papier poussé par le vent n’en franchirait pas toute la distance: une main sympathique l’arrêterait.