Bonheur

Bon­heur immense, de quelques min­utes, océanique dis­ait-on, au réveil, au côté de cette femme, après ce qu’on a fait et avant ce qu’il fau­dra faire, sachant que le temps est comp­té, qu’il s’é­coule, que le devoir se tient der­rière la porte et qu’il passera en cati­mi­ni pour venir étouf­fer toute aspi­ra­tion hon­nête à ne rien faire si l’on s’ob­s­tine à retenir le bonheur.