Trio

Zweig, Frisch, Borg, que je lis suc­ces­sive­ment racon­tent, le pre­mier, dans Le monde d’hi­er, le comopolitisme de Vienne dans les années d’a­vant-guerre puis l’avène­ment du nazisme, le sec­ond, dans son Jour­nal, l’Alle­magne en ruines des années 1945 et 1946, le dernier, dans Le voy­age à la drogue, les pre­miers hip­pies fuyant l’Oc­ci­dent pour l’Ori­ent et vitupérant le citoyen-mod­èle du nou­veau cap­i­tal­isme esclavagiste. Le hasard de ces lec­tures trace une ligne con­tin­ue de déca­dence non pas tant des sociétés que d’un idéal humain impos­si­ble à retrou­ver et qui mar­que le des­tin actuel de notre monde.