Esbroufe

La pan­talon­nade du cata­lan Puigde­mont devrait servir de mise en garde à ces faibles d’e­sprit nour­ris au con­fort facile qui jugent qu’il n’ex­iste plus de principe de réal­ité. Pour ces derniers, la défense des immi­grés (il ne faut pas dire “accueil”, ils n’ac­cueil­lent per­son­ne) est une pos­ture qui se décline en quelques phras­es bonnes à briller en société dans le milieu étroit qu’ils fréquentent. A leur image, Puigde­mont: marte­lant des slo­gans hyp­no­tiques, pari­ant sur l’es­broufe, il a fini par con­fon­dre fan­tasme et réal­ité. Au moment où sonne le réveil (Madrid dicte et impose), il n’est qu’un pan­tin — à cet égard, je me suis trompé: il sem­ble qu’il fini­ra en prison. Evac­ué de la scène, l’af­faire sera close. S’il en allait de même pour les faibles d’e­sprit qui cau­tion­nent la destruc­tion de notre cul­ture par l’im­mi­gra­tion, je m’en réjouirais. Nul doute qu’ils ne soient les pre­mières vic­times de leur aveu­gle­ment; à ceux qui dès main­tenant s’in­sur­gent de se bat­tre alors con­tre les anal­phabètes d’importation.