Le bus traversait l’avenue en début de soirée, parfois plus tard. Le matin, quand il reparaissait, c’était à vide. Les habitants du quartier cherchaient à identifier les passagers qu’il embarquait et transportait. Nul doute qu’ils ne vinssent du quartier puisque le bus partait du milieu de l’avenue et y revenait. Pourtant, le maire assurait qu’il ne manquait personne sur la liste des habitants.