A la réception, l’homosexuel fou a été remplacé par une dame agréable et vive. Elle nous renseigne sur les zones commerciales. Il n’y en a pas. Ou alors, Carrefour. Nous y retournons. Hier, le magasin de matelas était fermé. Il est petit, carré, la vendeuse se tient dans le fond, derrière un bureau d’enfant. Elle se lève. Je fais signe que je veux juste regarder. Comme je vais lâcher Fr. 2000.-, il ne faut pas précipiter les choses. Le tour du magasin est vite fait. Il y a huit matelas, sept oreillers, dix édredons, une pile de draps. Au bout de la commande, quand j’ai en effet lâché quelque Fr. 2000.-, la vendeuse annonce qu’elle va passer commande de nos lits et « colchones ». Nous retournons à l’hôtel où l’homosoxuel nous dit : « aujourd’hui-je-peux-vous-mettre-dans-le-sous-sol-ou-au-grenier‑c’est-plein-aujourd’hui.»