Besoins

A quoi sert la déduc­tion? Pas en sci­ences ou en philoso­phie, au quo­ti­di­en? A élim­in­er l’im­prob­a­ble. Ce qui per­met de mieux se con­cen­tr­er sur le prob­lème. Donc je suis dans ma cui­sine. En Espagne, les cuisines don­nent sur des patios. En face, une fenêtre. Pas n’im­porte laque­lle, celle d’un chiotte. Et les gens défi­lent. Pen­dant que je fait rous­sir mon poulpe, je vois défilé des pis­seux et des caceux — pré­cisons: avec un cer­tain flou puisque la vit­re est tavelée. Je me déporte, m’in­téresse à la poêle. Mais force est de revenir à la fenêtre, elle s’ou­vre au-dessus de l’évi­er. Or, il y a quelqu’un. Et ce quelqu’un par­ti, il en vient un autre. Et c’est là qu’in­ter­vient la déduc­tion. Laque­lle échoue. Car enfin, soit j’ai affaire à une famille très nom­breuse soit il s’ag­it d’un bureau et tous les secré­taires ont leurs règles (il ne s’ag­it pas d’un bureau). Mais alors? Une secte? Une loca­tion pour tour­nage de gonzos pornos?