Jamais je n’ai aimé l’avion. Il me fascine. Enfant, je retenais mon souffle. Les hôtesses de la Finnair, quand je voyageais à bord de Boeing 727 à moitié vide à destinés à Helsinki m’apparaissaient comme des figures surhumaines qui me sauraient gré de demeurer muet dans mon siège tout au long du vol. Aujourd’hui, à l’heure de la bétaillère générale, je me demande plutôt si le robot , au moment de me transporter dans le ciel na va pas changer d’avis. Et j’ai un volé demain matin.