En fin de compte, j’arrive à Morges avec une heure d’avance. Pour les livres à la vente, je ne sais pas. Les organisateurs de la conférence n’ont pas répondu. Mieux, ils n’ont pas compris la questions. Leur message est: “oui, bien sûr”. Avant de rejoindre l’hôtel, je passe à la librairie que dirige Sylviane Friederich. Treize heures trente, je trouve la porte fermée. Je me dirige vers l’hôtel. La réceptionniste du Savoy ne trouve pas ma réservation. La façade que j’ai identifiée sur la page internet est celle d’un autre hôtel, la Nouvelle couronne. J’y pose ma valise. Gala me rejoint. Dix minutes avant le début de la conférence, nous partons en direction de la salle. Le Grenier bernois. Gala demande notre chemin à un relieur installé rue Louis-de-Savoie. Il nous envoie en direction de Préverenges. Nous revenons vers le port par le Casino. Une fois de plus, je suis sur le point de renoncer lorsque j’aperçois un homme grand et plat devant un bâtiment ancien. Inquiet, il fouille la ruelle du regard. Je passe à devant lui: “vous attendez quelqu’un?” Un ascenseur nous amène dans une mansarde. Trente personnes patientent sur des chaises pliables. Je parle une heure. Après les remerciements, et quelques échanges sympathiques, Gala annonce que nous rentrons à l’hôtel.
-Un hôtel? Vraiment?
-Mais oui, nous arrivons d’Espagne.
L’organisateur a cru que je plaisantais lorsque je faisais allusion dans un mail aux billets d’avion.