Tant que les peuples européens prendront goût aux joutes électorales et aux rodomontades des politiciens, il n’y aura pas de démocratie. La mise en scène de la personnalité était dommageable dans la société d’après-guerre, dans une société des réseaux, elle est dévastatrice. La Suisse seule donne l’exemple d’un système de délégation abstrait. Puisse-t-il résister aux veuleries de ces élus que l’inexpérience et la naïveté poussent à se soumettre aux pitres européens et à leurs chaperons d’Amérique.