Chaque jour je me lève avec l’espoir de voir le soleil, que dis-je, de bénéficier de quelque lumière — en vain, une pluie battante arrose le village, un ciel d’encre glisse sur les toits, le vent terrasse la végétation. A part en Laponie où j’ai marché entre lacs et forêts à l’été 1989, je ne me souviens pas d’un climat aussi mauvais. Et chaque jour mon étonnement se transforme en interrogation: comment les Écossais font-ils pour tenir toute l’année? Je cherche les avantages, je n’en vois pas. Je cherche que faire? Boire? Dormir? Boire pour dormir? Nous irons à la piscine. En voiture. Piscine couverte.