De Damas à Fribourg, il y 3800 km (je sais, j’y suis allé à vélo en 1998). Je ne manque pas de physique et cela ne s’acquiert pas en quelques heures. Dans ces conditions pourtant, je ne marche pas plus de cinquante kilomètres par jour en terrain plat et je ne garantis rien après une semaine à ce rythme. Bien sûr il y a des trains, des camions, des bateaux, mais qui d’entre nous peut utiliser ces trains, camions et bateaux sans payer? Donc les immigrés qui n’ont rien ont de l’argent. A moins que quelqu’un leur en donne. Ensuite, on nous dit qu’il est impossible d’empêcher leur venue. Que veut-on dire? Que les trains, camions et bateaux ne sont pas visibles? pas contrôlables? que des centaines de milliers de personnes le long d’une route ne sont pas visibles? Lorsque je traversais les montagnes d’Anatolie, j’avais à peine mis pied à terre que toute la contrée répétait mon nom. Donc, je ne crois pas un instant à cet énorme mensonge de l’immigration dont les Européens sont les victimes.