Quand le peuple vient à manquer, les dirigeants prennent peur. Les poissons parasites qui vivent sur le dos du poulpe géant n’aiment pas le voir maigrir. A découvert, ils disparaîtraient. Or, ce ne sont pas uniquement les rangs de la société qui se clairsèment; avec la baisse de la quantité, la qualité augmente, pire: là où elle est portée à incandescence, la critique fuse, et quand le peuple critique avec clairvoyance, les dirigeants sont nus. Ainsi faut-il regarnir les rangs dans l’urgence. Les réservoirs de population sont dans le tiers-monde? Qu’à cela ne tienne, on procède à l’importation massive de matériel humain. L’afflux d’immigrés africains n’a rien de spontané: les États vont les chercher. Imaginée par l’Amérique, défendue auprès des technocrates d’Europe, imposée aux dirigeants contre des avantages politiques (Angela Merkel en tête à qui l’on aura fait miroiter une poste à vie dans les instances supranationales qui prendront bientôt le contrôle du continent), cette stratégie prétend inverser la donne. Le débarquement de millions de jeunes hommes primitifs vise à faire circuler le sperme, version biologique de la circulation de l’agent comme propulseur de la croissance.