Américains

La respon­s­able d’un cer­cle d’ex­pa­triés améri­cains me con­tacte par mail. En anglais, elle indique avoir lu un arti­cle sur Forde­troit et m’in­vite à don­ner une con­férence. Avant de con­naître mon sen­ti­ment, elle établit la liste des sujets que j’au­rais à évo­quer. Dans ma réponse en français, je lui sug­gère de lire le livre. Elle assure qu’elle le fera et me presse de répon­dre. En quelques mots, je pré­cise que je n’ai pas de sym­pa­thie pour l’Amérique et que j’ab­horre l’idéolo­gie du Poli­tique­ment cor­rect. Elle se réjouit d’en dis­cuter et demande mes disponi­bil­ités. Hier, nous tombons d’ac­cord sur le mois de novem­bre. Il lui faut un titre. Je réponds que le titre du livre devrait suf­fire, puis, aimable, invente un sous-titre. “Après réu­nion avec le comité, écrit-elle par retour de cour­ri­er, nous jugeons unanime­ment que vous devriez pro­pos­er un titre plus vendeur”.