Et si nous étions hypnotisés par la parole? Et si à force de s’exprimer sans égard pour le sens, nous étions intoxiqués? Pas une affaire de raisonnement, le contraire: une parole sans ordre ni poids, dépourvue d’intention vraie et qui, cela est neuf, propre au XXIème siècle, se préoccupe sur ces prérogatives d’attaquer les grands problèmes. Et si l’ère dite de communication était, par le fait de son excès, l’étouffoir de la raison, ainsi de la bonne conduite des sociétés?