Quand se résoudra-t-on, débiles que nous sommes, à nommer envahisseurs ceux que nous nommons immigrés? Lorsqu’ils marcheront sur nos ventres? Et qu’aurons-nous prouvé? Qu’une fois atteint un certain degré de civilisation, ceux qui en ont assuré l’essor n’ont plus qu’un hâte, se nier? Et pour mourir en pleine illusion, consacrer leurs dernières forces à pourfendre ceux qui, refusant l’abnégation des valeurs vitales, cherchent à établir la vérité par les faits?