A cause de ce chien long, blanc et gros surgi des berges de la Dranse, j’ai repensé à la canne dont m’avait fait cadeau le concierge de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. D’un bois souple, travaillé dans l’eau et lentement durci, dont l’homme me disait: je l’ai choisi pour vous. Et voilà que je l’ai égarée. J’en parle à Aplo.
- Je sais où elle est. Accrochée à la poignée de porte de ton atelier de la maison de Lhôpital.
J’essaie de visualiser la canne. Si elle est bien là-bas, elle doit y être encore. D’un autre côté, si aucune des personnes qui c’est occupée du déménagement n’a cru bon d’emporter cette canne c’est parce qu’elle ressemble à une vulgaire branche de bois.
- Je crois qu’il est trop tard.
Alors Aplo, réellement désolé:
- C’est fou toutes ces choses qui ont disparues! Surtout après le déménagement de Gimbrède…