Israël, l’Américain, sur les berges du lac de Kyaing Tung en Birmanie où nous dînions seuls en février, me disait: “le peuple des Etats-Unis ne s’intéresse pas à l’Europe. Même s’il devait y avoir la guerre, il ne bougerait pas. D’ailleurs, il en va de même pour le reste du monde. Après tout, nous sommes protégés par deux océans”. C’est le contraire pour le gouvernement. Particulièrement depuis le noyautage des instances dirigeantes par l’équipe du président Bush père. A cet égard, dans une déclaration récente, le général Wesley Clarke, désormais libéré du secret lié à la fonction, révèle que quinze jours après la destruction des tours jumelles, les agences gouvernementales les mieux renseignées avaient connaissance du projet d’attaque contre sept pays arabes de la méditerranée et du moyen-orient sur cinq ans, dont la Lybie et la Syrie.