Mondial de football

Cette nuit, ce rêve qui me remet en mémoire un événe­ment datant de l’an 2000 auquel je ne pen­sais plus: autour d’une table ovale, dix hommes en cos­tumes, de retour de Tokyo, m’adressent leurs doléances quant au man­dat que je leur ai con­fié me reprochant d’avoir sous-estimé le cahi­er des charges. Je me défends en expli­quant que je ne con­nais rien à la ques­tion de la téléd­if­fu­sion des matchs de foot­ball et que je les avais prévenus.
De fait, en prévi­sion du mon­di­al de foot­ball organ­isé con­join­te­ment par la Corée et le Japon en 2000, j’avais la tâche de recruter pour une agence inter­na­tionale de tra­vail intéri­maire des tech­ni­ciens caméra et de les envoy­er dans les stades à l’autre bout du monde. En cas d’ac­com­plisse­ment du man­dat, la moitié de leur salaire devait me revenir. Et j’al­lais ain­si, en bus, sur la foi d’une adresse trou­vée dans l’an­nu­aire télé­phonique, à un pre­mier ren­dez-vous, dans une société de pro­duc­tion du Grand-Sacon­nex, ren­con­tr­er un ingénieur afin de le con­va­in­cre de par­tir pour le japon. Cela va sans dire: je n’ai trou­vé per­son­ne et n’ai pas gag­né un sou.