Sanglier

“Ma tante, madame de Bedée, qui voy­ait mon oncle manger gaiement son fonds et son revenu, écrit Châteaubriand, se fâchait assez juste­ment; mais on ne l’é­coutait pas, et sa mau­vaise humeur aug­men­tait la bonne humeur de sa famille; d’au­tant que ma tante était elle-même sujette à bien des manies: elle avait tou­jours un grand chien de chas­se hargneux couché dans son giron, et à sa suite un san­gli­er privé qui rem­plis­sait le château de ses grognements.”