En prenant de la hauteur à bord du ATR-602, je vois où nous étions. Au centre d’une plaine que découpent des rizières, vertes lorsqu’elles sont en culture, terreuses et jaunes lorsqu’elle sont asséchées. La route de Taungyi file droit sur un promontoire, traverse des villages ronds, atteint les collines, disparaît dans les montagnes — à moins qu’elle ne s’interrompe. Elle semble d’une seule piste. Dans les contreforts, quelques sentiers. Peu de vie. Concentrée dans ces nénuphars que forment, du ciel, le rassemblement des toits de paille.