Avant de commander, il posait son piolet en vue sur le banc de la salle à boire. Nul ne l’avait jamais vu escalader. Le jour où il perdit son piolet et, faute de moyens, ne put en acquérir un neuf, il cessa de fréquenter le café. Boire dans cet état, sans piolet, sans que fut visible le motif de son ivrognerie, lui semblait indécent. Il se sentait nu.